Infos MAD – Révision tarifaire des lits médicalisés

Nous avons adressé une contreproposition au projet de baisses tarifaires  sur les lits médicalisés au CEPS, qui vient de revenir vers nous avec ses derniers arbitrages.

Pour mémoire, début février, 15,4 M€ d’économies sur les lits médicalisés étaient envisagés. Après notre audition, le CEPS avait revu ses objectifs à la baisse, qui ne nous paraissaient toujours pas satisfaisants.

Ainsi, la proposition que nous avons faite le 23 avril permettait une économie totale de 6,5 M€, via une baisse de 1% sur tous les tarifs d’achat et location avec une répartition de l’effort sur 3 ans et non 2, assortie d’une proposition de revalorisation du forfait de livraison très ambitieuse afin d’avoir davantage de chance d’obtenir un résultat satisfaisant.

Malheureusement, s’il a à nouveau revu son ambition à la baisse, le Comité reste globalement sourd à nos argumentations sur la situation des entreprises. Il maintiendrait ainsi sa position initiale s’agissant de l’articulation des baisses tarifaires, ambitionnant désormais de réaliser 10,3 millions d’euros d’économies au lieu de 12 millions précédemment :

A COMPTER DU 1ER JUIN 2024

• 2 % de décote sur le tarif TTC des forfaits de location de lits standards (code 1241763) ;

• 5 % de décote sur le tarif TTC des forfaits de location de lits bariatriques (code 1249523) et pédiatriques (code 1283879) ;

• 8 % de décote sur les tarifs TTC d’achat (code 1235662).

A COMPTER DU 1ER JUIN 2025 :

• 1,1 % de décote sur le tarif TTC des forfaits de location de lits standards (code 1241763) ;

• 2,5 % de décote sur le tarif TTC des forfaits de location de lits bariatriques (code 1249523) et pédiatriques (code 1283879) ;

En revanche, le Comité a entendu nos arguments sur l’impact de l’inflation sur le coût des déplacements et propose parallèlement une revalorisation (modeste) de 2,5 % du forfait de livraison à compter du 1er janvier 2025.

IL NE S’AGIT ENCORE A CE STADE QUE D’UN PROJET vis-à-vis duquel nous pouvons encore faire des observations. Il nenous reste cependant probablement pas une grande marge de manoeuvre, ce d’autant plus qu’il est probable qu’en l’état, le CEPS obtienne la signature d’au moins un de nos homologues ce qui lui permettrait, ainsi, d’échapper à la nécessité de prendre une décision totalement unilatérale.

De notre côté, nous allons probablement toutefois faire une ultime contreproposition afin de tenter d’obtenir une augmentation plus importante de la réévaluation du forfait de livraison, pour atténuer l’impact des baisses tarifaires dont nous ne pouvons nous satisfaire, compte-tenu du contexte économique.

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