Jeudi 3 octobre : Journée Mondiale des personnes stomisées
Les Prestataires de Santé à Domicile, garants d’une prise en charge optimisée pour améliorer le quotidien des patients
Paris, le 3 octobre 2024 – La Journée mondiale des personnes stomisées, le 3 octobre, est l’occasion de briser les tabous du quotidien d’environ 100 000 personnes vivant avec une stomie en France, et de souligner le rôle essentiel des Prestataires de Santé à Domicile (PSAD) dans ce domaine.
Parce qu’ils sont experts des dispositifs de stomies et de compensation de troubles de la continence les PSAD accompagnent un nombre croissant de ces patients à la suite d’une intervention afin de leur permettre de retrouver le plus rapidement possible leur autonomie et de conserver leur qualité de vie.
Un accompagnement médico-technique essentiel pour les patients stomisés
En France, plus de 100 000 patients bénéficient de soins liés à une stomie, et entre 70% et 80% d’entre eux sont suivis par les prestataires de santé à domicile et environ 70% des stomies sont dues à un cancer. D’autres pathologies peuvent également entraîner une stomie, en particulier la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique, deux maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI).
Grâce à l’accompagnement médico-technique des infirmiers spécialisés, à leur suivi personnalisé et régulier et à leur disponibilité, les PSAD sont des interlocuteurs de proximité privilégiés pour les patients et leurs proches, y compris dans les zones les plus isolées de France.
Mais leur rôle est aussi essentiel pour les professionnels de santé de ville et hospitaliers, à qui ils libèrent du temps de soin, de par leur expertise, leur capacité à rassurer les patients et à les former à la prise en main de leur dispositif.
« L’accompagnement des personnes stomisées est une mission propre aux PSAD : nous sommes les seuls à nous déplacer chez les patients pour les aider à accepter et acquérir de l’autonomie sur ces dispositifs qui peuvent être difficiles à vivre. Malheureusement, sans reconnaissance et sans valorisation réelle de nos prestations, ou si la baisse des tarifs se poursuit, cette qualité de service pourrait être mise en péril. Nous travaillons ardemment à ce que nos expertises et les services rendus en matière de santé publique soient davantage reconnus dans les prochaines années » déclare Didier Daoulas Président de l’Upsadi